⏱ 1 min de lecture
La perte auditive a un effet négatif sur notre capacité fonctionnelle et notre bien-être social et émotionnel. Elle a une incidence sur notre capacité à communiquer et à participer à des activités sociales et peut avoir un effet sur notre sécurité et notre autonomie à mesure que nous vieillissons.
La perte auditive peut également augmenter le risque de chute, ce qui peut avoir une incidence considérable sur la mobilité physique à court et à long terme d’une personne. Une étude récente menée par la Johns Hopkins School of Medicine et le National Institute of Aging a révélé que les personnes âgées ayant une perte auditive de 25 décibels (classée comme légère) étaient presque trois fois plus susceptibles de présenter des antécédents de chute. De plus, chaque tranche de 10 décibels de plus augmente les risques de chute de 140 %.
Risque de démence et perte auditive
Les personnes ayant une perte auditive modérée présentent un risque trois fois plus élevé de démence. En fait, on estime que la perte auditive représente de 8 à 9 % du risque de souffrir de démence. C’est plus que le risque associé à la dépression et aux facteurs liés aux habitudes de vie comme le tabagisme et l’obésité.
Ce que vous pouvez faire à propos de votre audition
Un test d’audition en milieu de vie et plus tard constitue une excellente première étape. Si une perte est détectée, il existe plusieurs technologies et stratégies que vous pouvez utiliser quotidiennement pour améliorer votre audition.
Soyez proactif en ce qui concerne votre audition en suivant les 3 étapes suivantes :
La perte auditive est un important facteur de risque modifiable de démence, qui est également associé à une augmentation des risques de chutes et d’isolement social.
Suivez notre leçon de 30 minutes sur les moyens de favoriser la santé du cerveau et de réduire le risque de démence.
Découvrez comment les choix liés au mode de vie, la santé des vaisseaux sanguins et d’autres problèmes de santé peuvent avoir une incidence sur la santé de votre cerveau. (30 minutes)
Veuillez prendre quelques minutes pour nous dire ce que vous pensez du contenu en répondant à deux questions rapides.
Nous aimerions en apprendre sur votre expérience avec cette leçon sur la réduction du risque de démence. Votre participation au sondage durera 4 minutes et nous aidera à améliorer cette ressource.
« Cette étude m’a vraiment ouvert les yeux; elle m’a instruit et informé sur des concepts que je n’associais pas auparavant au risque de démence. » — Participant à l’étude âgé de 25 à 34 ans.
« Instructif, pas de surcharge d’information. Cette étude m’a aidé à réfléchir à mes propres actions et m’a permis de parler à mes parents plus âgés pour les encourager à être plus proactifs quant à leur santé. » — Participant à l’étude âgé de 35 à 44 ans.
« C’est un sujet d’actualité; je regarde autour de moi et je vois des amis et des membres de ma famille composer avec les effets de la démence. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
« Chaque sujet était bien ciblé. La terminologie médicale était facile à comprendre et très instructive. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
Neuropsychiatre, Professeur; Faculté des sciences de la santé, Université McMaster
Qui a rédigé et modifié cette page?
Cette page a été préparée par l’équipe de la Division of e-Learning Innovation (Division de l’innovation en apprentissage en ligne) et par le Dr Anthony J. Levinson, M.D., FRCPC (Psychiatrie). Le Dr Levinson est psychiatre et professeur au département de psychiatrie et des neurosciences du comportement de la Faculté des sciences de la santé de l’Université McMaster. Il est directeur de la Division de l’innovation en apprentissage en ligne, ainsi que président de la chaire de recherche en sciences de la santé John Evans à l’Université McMaster. Il exerce la psychiatrie de consultation-liaison, en se concentrant plus particulièrement sur la démence et la neuropsychiatrie. Il a aussi élaboré conjointement la ressource iGeriCare.ca des partenaires des soins aux personnes atteintes de démence et est l’un des coresponsables du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster. Lui et son équipe se passionnent pour l’élaboration de contenu numérique de grande qualité pour aider les gens à mieux comprendre les questions de santé. Soit dit en passant, aucun contenu généré par ordinateur n’a été utilisé dans cette page. Pour être plus précis, un vrai humain (moi) a écrit et modifié cette page sans l’aide d’un système d’intelligence artificielle générateur comme ChatGPT, celui de Bing ou autre.
Y a-t-il des choses importantes ou des conflits d’intérêts à déclarer?
Le Dr Levinson reçoit du financement de l’Université McMaster dans le cadre de sa chaire de recherche. Il a également reçu plusieurs subventions pour ses travaux de la part d’organismes subventionnaires sans but lucratif. Il n’a aucun conflit d’intérêts en ce qui concerne l’industrie pharmaceutique et n’a pas utilisé de fonds provenant de l’industrie pour l’élaboration de ce site Web.
Quand le contenu de cette page a-t-il été passé en revue pour la dernière fois?
Le 22 août 2023.
Quelles références et données probantes ont été utilisées pour créer ce contenu?
Qui l’a financé?
L’élaboration initiale d’une partie de ce contenu a été financée par le Centre d’innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement, parrainé par Baycrest. Le financement subséquent a été assuré avec le soutien du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster, de l’Initiative Labarge sur le vieillissement optimal, de la Faculté des sciences de la santé et du McMaster Institute for Research on Aging (MIRA) de l’Université McMaster et de l’Agence de la santé publique du Canada. Il n’y a aucun conflit d’intérêts à déclarer. Ce contenu n’a reçu aucun financement de l’industrie.