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Des études ont montré que le tabagisme augmente le risque de maladie d’Alzheimer et pourrait augmenter le risque de souffrir d’autres démences. Dans certaines études de grande envergure, les fumeurs couraient près de deux fois plus de risque d’être atteints de démence. Lors de tests cognitifs répétés, les fumeurs présentent des baisses annuelles plus importantes que les non-fumeurs.
Voilà une autre raison de cesser de fumer, surtout pour les personnes âgées de 65 ans et plus, pour favoriser la santé du cerveau. Bien entendu, l’abandon du tabac apporte d’autres bienfaits non liés au cerveau, comme la diminution du risque d’AVC, de maladie cardiaque, de maladie vasculaire périphérique, de cancer et de maladies pulmonaires chroniques (comme la MPOC).
La ligne de téléassistance pour fumeurs peut vous aider à abandonner le tabac, ou vous pouvez en parler avec votre équipe de soins de santé. De nombreuses pharmacies offrent également des programmes de désaccoutumance au tabac.
La consommation excessive d’alcool est associée à des changements cérébraux, à la déficience cognitive et à la démence. Les personnes atteintes de troubles liés à la consommation d’alcool présentent un risque plus élevé de démence et d’apparition précoce de la démence.
Les toutes dernières lignes directrices du Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) ont mis en évidence plusieurs autres risques pour la santé associés à la consommation d’alcool. Le rapport souligne que même une petite quantité d’alcool peut nuire à la santé et que boire moins, c’est mieux.
Jetez un coup d’œil à l’infographie du CCDUS qui décrit les différents niveaux de risques pour la santé en fonction du nombre de consommations par semaine. Toute quantité supérieure à 2 verres par semaine est considérée comme un risque modéré ou plus élevé pour votre santé.
(c) Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, 2023. www.ccsa.ca
Cependant, si vous avez des troubles cognitifs ou si boire a un effet sur votre sommeil, il est recommandé de prendre peu ou pas d’alcool. Les personnes âgées sont plus sensibles aux effets de l’alcool et leurs facultés sont plus affaiblies lorsqu’ils consomment la même quantité d’alcool que lorsqu’ils étaient plus jeunes. La consommation d’alcool peut aussi augmenter votre risque de traumatisme cérébral, ce qui accroît votre risque de démence.
Les personnes de tous âges, quel que soit leur niveau de fonction cognitive, devraient éviter la consommation excessive d’alcool. Si vous avez un trouble lié à la consommation d’alcool, un traitement pourrait réduire votre risque de déclin cognitif et de démence.
Comment diminuer sa consommation d’alcool?
Voici quelques suggestions de la CCDUS sur des façons utiles de réduire votre consommation d’alcool.
Conseils pour vous aider à rester sur la bonne voie :
Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, 2023. Résumé grand public des Repères canadiens sur l’alcool et la santé : boire moins, c’est mieux (infographie).
Apprenez-en davantage sur les Lignes directrices canadiennes sur l'alcool et la santé.
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« Cette étude m’a vraiment ouvert les yeux; elle m’a instruit et informé sur des concepts que je n’associais pas auparavant au risque de démence. » — Participant à l’étude âgé de 25 à 34 ans.
« Instructif, pas de surcharge d’information. Cette étude m’a aidé à réfléchir à mes propres actions et m’a permis de parler à mes parents plus âgés pour les encourager à être plus proactifs quant à leur santé. » — Participant à l’étude âgé de 35 à 44 ans.
« C’est un sujet d’actualité; je regarde autour de moi et je vois des amis et des membres de ma famille composer avec les effets de la démence. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
« Chaque sujet était bien ciblé. La terminologie médicale était facile à comprendre et très instructive. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
Neuropsychiatre, Professeur; Faculté des sciences de la santé, Université McMaster
Qui a rédigé et modifié cette page?
Cette page a été préparée par l’équipe de la Division of e-Learning Innovation (Division de l’innovation en apprentissage en ligne) et par le Dr Anthony J. Levinson, M.D., FRCPC (Psychiatrie). Le Dr Levinson est psychiatre et professeur au département de psychiatrie et des neurosciences du comportement de la Faculté des sciences de la santé de l’Université McMaster. Il est directeur de la Division de l’innovation en apprentissage en ligne, ainsi que président de la chaire de recherche en sciences de la santé John Evans à l’Université McMaster. Il exerce la psychiatrie de consultation-liaison, en se concentrant plus particulièrement sur la démence et la neuropsychiatrie. Il a aussi élaboré conjointement la ressource iGeriCare.ca des partenaires des soins aux personnes atteintes de démence et est l’un des coresponsables du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster. Lui et son équipe se passionnent pour l’élaboration de contenu numérique de grande qualité pour aider les gens à mieux comprendre les questions de santé. Soit dit en passant, aucun contenu généré par ordinateur n’a été utilisé dans cette page. Pour être plus précis, un vrai humain (moi) a écrit et modifié cette page sans l’aide d’un système d’intelligence artificielle générateur comme ChatGPT, celui de Bing ou autre.
Y a-t-il des choses importantes ou des conflits d’intérêts à déclarer?
Le Dr Levinson reçoit du financement de l’Université McMaster dans le cadre de sa chaire de recherche. Il a également reçu plusieurs subventions pour ses travaux de la part d’organismes subventionnaires sans but lucratif. Il n’a aucun conflit d’intérêts en ce qui concerne l’industrie pharmaceutique et n’a pas utilisé de fonds provenant de l’industrie pour l’élaboration de ce site Web.
Quand le contenu de cette page a-t-il été passé en revue pour la dernière fois?
Le 22 août 2023.
Quelles références et données probantes ont été utilisées pour créer ce contenu?
Qui l’a financé?
L’élaboration initiale d’une partie de ce contenu a été financée par le Centre d’innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement, parrainé par Baycrest. Le financement subséquent a été assuré avec le soutien du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster, de l’Initiative Labarge sur le vieillissement optimal, de la Faculté des sciences de la santé et du McMaster Institute for Research on Aging (MIRA) de l’Université McMaster et de l’Agence de la santé publique du Canada. Il n’y a aucun conflit d’intérêts à déclarer. Ce contenu n’a reçu aucun financement de l’industrie.