Au cours des 15 dernières années, la communauté mondiale s’est efforcée d’atteindre l’objectif collectif de réduire la prévalence de l’hypertension artérielle de 33 %. La date butoir pour atteindre cet objectif, 2030, approchant à grands pas, examinons quelques stratégies potentiellement utiles pour les personnes vivant avec une hypertension artérielle ou présentant un risque élevé d’hypertension artérielle (1). Cliquez sur les liens ci-dessous pour en savoir plus.
1. Les cliniques dirigées par du personnel infirmier
Les modifications du mode de vie sont un outil important dans la lutte contre l’hypertension artérielle, mais elles doivent être effectuées avec l’aide et les conseils d’un professionnel de la santé. Si l’on entend souvent parler des soins dispensés par les médecins, les scientifiques se sont également intéressés aux soins dispensés par le personnel infirmier aux personnes souffrant d’hypertension artérielle. Ce type de soins complets comprend la prise en charge, le counseling et l’éducation, et est généralement coordonné par différents types d’infirmières et d’infirmiers (2-6). La recherche montre que, par rapport aux soins habituels, les soins infirmiers peuvent réduire l’hypertension jusqu’à six mois et éventuellement améliorer certains aspects du régime alimentaire et de l’exercice physique. D’autres recherches de haute qualité sont nécessaires pour étayer ces résultats et faire la lumière sur les effets à long terme (2).
Certaines données établissent un lien entre la vie urbaine et un risque accru d’hypertension artérielle, ainsi que des effets négatifs sur la santé mentale (7-11). Il n’est pas rare de trouver du réconfort dans des environnements naturels tels que les forêts en milieu urbain. La sylvothérapie, qui consiste à s’immerger avec ses sens dans la nature, en marchant ou en s’asseyant dans une forêt, est un moyen d’y parvenir (7 ; 12-14). La recherche montre que la sylvothérapie peut réduire la pression artérielle chez les personnes vivant en milieu urbain, et en particulier chez celles qui ont déjà une pression artérielle élevée. En outre, des preuves limitées démontrent un effet positif potentiel sur le stress. Des recherches plus approfondies et de meilleure qualité sont nécessaires pour consolider ces résultats et nous aider à mieux comprendre à quoi ressemblent les programmes optimaux de sylvothérapie (7).
3. L’abaissement des cibles pour la pression artérielle
Les médicaments sont souvent utilisés pour atteindre un objectif de tension artérielle spécifique. Les recommandations sur le meilleur objectif varient. Certaines sont plus souples, c’est-à-dire qu’elles visent des objectifs de tension artérielle plus élevés (par exemple, une tension artérielle systolique inférieure à 150 à 160 mmHg), tandis que d’autres sont plus agressives et visent des objectifs de tension artérielle plus bas (par exemple, une tension artérielle systolique inférieure à 140 mmHg). La recherche montre que les objectifs inférieurs sont plus bénéfiques que les objectifs supérieurs pour réduire le risque d’AVC chez les personnes âgées souffrant d’hypertension artérielle. Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur le risque d’effets secondaires mineurs et graves des médicaments utilisés pour atteindre les objectifs de pression artérielle (15).
Objectif, mise en jeu, succès assuré ? Alors que nous nous efforçons de réduire l’hypertension artérielle dans l’espoir d’atteindre nos propres objectifs de santé ainsi que ceux de la communauté mondiale, nous pouvons recourir à diverses stratégies qui nous soutiennent tout au long du chemin. La première étape consiste toujours à prendre contact avec un prestataire de soins de santé pour discuter des options sécuritaires et accessibles de votre plan de traitement.