Vitamine D, vitamine D2, vitamine D3, vitamine du « soleil ». Quelle que soit sa forme, ou le nom que vous lui donnez, lorsqu’il est question de vitamines et de compléments alimentaires, la vitamine D ne manque pas d’être évoquée. Le traitement de l’asthme, la prévention du diabète et la prévention du cancer du poumon ne sont que quelques-uns des nombreux domaines dans lesquels le rôle potentiel de la vitamine D a fait l’objet de recherches (1-3). Mais la vitamine D est-elle une approche efficace pour produire un si large éventail de résultats cliniques ? Cliquez sur les liens ci-dessous pour en savoir plus sur les domaines dans lesquels la vitamine D peut être efficace et ceux dans lesquels elle ne l’est pas.
1. L’asthme
Dans le monde, plus de 260 millions de personnes vivent avec l’asthme, une maladie chronique caractérisée par une oppression thoracique, de la toux, une respiration sifflante et des difficultés à respirer (1 ; 4). La recherche suggère que, comparés à un placebo, les suppléments de vitamine D ne réduisent pas le risque de crises d’asthme graves et n’améliorent pas le contrôle des symptômes chez les enfants et les adultes souffrant principalement d’asthme léger à modéré. Ces nouvelles données diffèrent des résultats des recherches antérieures. Cela dit, le risque d’effets secondaires graves ne semble pas augmenter avec l’utilisation de suppléments de vitamine D. Des recherches supplémentaires sont nécessaires chez les personnes souffrant d’asthme sévère et présentant un faible taux de vitamine D (1).
Dans le monde, plus de 474 millions de personnes vivent avec le diabète de type 2, une maladie chronique qui a des répercussions sur divers aspects de la santé, depuis les yeux jusqu’aux pieds (5 ; 6). La recherche suggère que, par rapport à la prise d’un placebo seul ou en combinaison avec des suppléments de calcium, la supplémentation en vitamine D à faible dose ne semble pas réduire le risque de développer un diabète de type 2 chez les personnes présentant un risque moyen de diabète. Cependant, il y a de bonnes nouvelles pour ceux et celles qui vivent avec un prédiabète. Plus précisément, une dose modérée à élevée de suppléments de vitamine D (1000 UI/jour ou plus) pourrait réduire le risque de développer un diabète de type 2 dans cette population. En outre, les personnes atteintes de prédiabète qui ne souffrent pas d’obésité sont plus susceptibles de bénéficier d’une supplémentation en vitamine D que celles qui souffrent d’obésité. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la dose optimale de vitamine D et la fréquence des prises, ainsi que l’influence de l’indice de masse corporelle sur l’efficacité de cette stratégie (2).
Au niveau mondial, le cancer du poumon est responsable du plus grand nombre de décès liés au cancer (7). On a étudié divers minéraux et vitamines pour déterminer s’ils pouvaient contribuer à réduire le risque de développer un cancer du poumon. Et vous l’avez deviné, la vitamine D en fait partie ! Plus précisément, la vitamine A, la vitamine C, la vitamine E, le calcium, la vitamine D plus le calcium, le sélénium et la combinaison des vitamines A, C, E, du sélénium et du zinc font partie des substances scrutées à la loupe. La recherche suggère que, par rapport à un placebo, aucun des suppléments individuels ou des combinaisons de suppléments ne réduit le risque d’incidence du cancer du poumon ou de décès par cancer du poumon dans des populations en bonne santé. De plus, certains suppléments peuvent augmenter le risque d’incidence du cancer du poumon et de décès par cancer du poumon, ainsi que d’autres effets secondaires mineurs ou graves. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires pour confirmer les résultats concernant la vitamine D (3).
Bien que les suppléments soient largement disponibles et souvent prescrits aux personnes souffrant de carences ou de certains problèmes de santé, cela ne signifie pas qu’ils sont appropriés et sûrs pour tout le monde. Si vous êtes intéressé par la supplémentation comme approche, que ce soit la vitamine D ou autre chose, veillez à consulter votre équipe soignante avant de commencer ou d’arrêter, afin de discuter des meilleures options pour vous et de créer un plan sur mesure.