L’incontinence urinaire chez les femmes âgées : Quand les médicaments sont-ils utiles ?

Les messages clés

  • Il existe deux types d'incontinence urinaire - incontinence de stress et l'incontinence d'urgence. Les femmes âgées peuvent développer un ou les deux types.
  • Les données scientifiques montrent qu’un grand nombre des interventions non pharmacologiques, tels que les changements de style de vie (p. ex., perte de poids excessif et exercice) ou des traitements classiques (par exemple, entraînement des muscles du plancher pelvien et de la vessie) sont efficaces. 

    Ces traitements non pharmacologiques peuvent vous aider à atteindre la continence complète ou améliorer vos symptômes. Ce devrait être le premier choix pour les femmes quel que soit le type d’incontinence. 

  • Actuellement, il y a peu de preuves scientifiques que la duloxétine ou l'oestrogène soit efficace ou constitue une option sûre pour gérer l’incontinence de stress.
  • Les données scientifiques montrent que plusieurs médicaments pour l’incontinence d’urgence peuvent bénéficier aux femmes qui n’ont pas atteint une continence optimale avec des interventions non pharmacologiques.

    • Toutefois, des médicaments bien étudiés qui fonctionnent en arrêtant les contractions musculaires soudaines de la vessie (médicaments antimuscariniques) augmentent le risque d'inconvénients communs y compris la sécheresse de la bouche et des yeux, la constipation, la vision floue ou les maux de tête.
    • De nouveaux médicaments (agents agonistes adrénergiques bêta-trois) n’ont montré aucun inconvénient gênant dans les études cliniques, mais nous ne connaissons pas l'innocuité à long terme de ces médicaments.
  • La décision de choisir un médicament plutôt qu'un autre doit dépendre d’un équilibre délicat entre effets bénéfiques et nocifs. Chaque femme devrait discuter avec les professionnels de l'incontinence les inconvénients les plus préoccupants spécifiques à chaque médicament.

Pourquoi l’incontinence urinaire est-il un problème de santé ?

L’incontinence urinaire est un problème très commun chez les femmes âgées (1). Lorsque les femmes laissent s'égoutter de l'urine au cours de l’exercice, en éternuant ou en toussant, les médecins désigne ce type d’incontinence sous le nom d'incontinence de stress (2). Lorsque les femmes ont de fortes envies d’uriner et ont du mal à retenir l’urine jusqu'à la salle de bain, elles ont ce qu’on appelle une incontinence d'urgence (2). Bien que la plupart des femmes aient l’un ou l’autre type d’incontinence, les femmes âgées ont souvent les deux types. L'incontinence fait perdre aux femmes la confiance en soi, interfère avec leur capacité à profiter de leurs activités favorites et diminue leur qualité de leur vie (1).

Quelles sont les données au sujet des traitements efficaces contre l’incontinence urinaire ?

Les femmes ont plusieurs options pour gérer leur incontinence urinaire et celles-ci incluent principalement des médicaments ou des traitements non pharmacologiques. De nombreuses études ont montré que la majorité des femmes améliorent leurs symptômes à l’aide d'interventions non pharmacologiques classiques qui incluent :

1.     des exercices spécialisés de musculation du plancher pelvien,

2.     une normalisation du poids (diminution de l’excès de poids),

3.     une planification quand elles boivent (apport liquidien) et quand elles vont aux toilettes (élimination) (3).

Une stimulation électrique ou magnétique intra-vaginale peut aider certaines femmes atteinte d’incontinence (3). Cependant, certaines femmes ne bénéficient pas de ces traitements non pharmacologiques, ou elles sont incapables d’accéder à ces traitements, ou d'apporter les modifications nécessaires à leur mode de vie. Dans ce cas, les médecins peuvent suggérer l’utilisation de médicaments pour aider avec les problèmes d’incontinence. Nous passons en revue les données scientifiques actuelles sur l’efficacité de ces médicaments pour gérer l’incontinence.

Médicaments pour l’incontinence urinaire d’urgence

Santé Canada et la Food and Drug Administration des États-Unis ont approuvé plusieurs médicaments de deux classes de médicaments chez les femmes adultes avec des envies fréquentes d’uriner (hyperactivité vésicale avec ou sans incontinence d'urgence).

Médicaments qui arrêtent les contractions musculaires soudaines de la vessie (médicaments antimuscariniques)

Six médicaments antimuscariniques approuvés fonctionnent parce qu’ils bloquent les signaux nerveux responsables de la régulation des contractions musculaires de la vessie ; les médicaments aident à relaxer le muscle de la vessie et à diminuer les envies d’uriner. Plusieurs études ont montré que ces médicaments résolvent l’incontinence urinaire chez une femme sur huit ou neuf qui sont traitées (3). Ces médicaments comprennent :

  • Darifénacine (Enablex™) (4 ; 5),
  • Fesoterodine (Toviaz™) (6-10),
  • Oxybutynine (Ditropan™) (11),
  • Solifénacine (VESIcare™) (5 ; 12),
  • Toltérodine (Detrol™) (6 ; 10 ; 11 ; 13-16),
  • Trospium (Sanctura™) (11 ; 17).

Toutefois, ces médicaments, en particulier l’oxybutynine, peuvent entraîner des effets indésirables qui peuvent comprendre :

1.     une sécheresse de la bouche et des yeux,

2.     de la constipation

3.     une vision embrouillée ou des maux de tête, et

4.     d’autres inconvénients (ou effets secondaires) moins répandus.

Pour l’oxybutynine, une femme sur seize cesse son utilisation à cause d’effets secondaires intolérables.

Lorsque les chercheurs ont comparé les avantages et les inconvénients dans l’ensemble de ces six différents médicaments antimuscariniques, ils ont constaté que, bien que ces médicaments démontrent des avantages similaires, le risque d’effets indésirables n’était pas le même (3). Les femmes devraient discuter avec leur médecin au sujet des effets indésirables qui sont le plus préoccupant pour elles. Elles peuvent alors choisir le médicament comportant le moins de risques pour ces effets secondaires spécifiques.

Malheureusement, aucune des études cliniques n’a évalué l'innocuité à long terme de ces médicaments antimuscariniques. Tous les médicaments ont été testés chez des femmes âgées (de plus de 65 ans) (3; 18). Cependant, nous ne savons rien de l'innocuité à long terme de ces médicaments en milieu gériatrique réel. Les recherches futures devraient examiner l'innocuité à long terme chez les femmes âgées qui prennent également plusieurs médicaments en raison d'autres maladies chroniques.

Des preuves limitées montrent que les exercices du plancher pelvien ou l'entraînement de la vessie ont une efficacité similaire, mais moins d'inconvénients par rapport aux traitements pharmacologiques chez les femmes atteintes d'incontinence d'urgence (3).

Médicaments visant à augmenter la capacité de la vessie à retenir l'urine (agents agonistes adrénergiques bêta-trois)

Deux médicaments de la classe des agonistes adrénergiques bêta-trois, ont été étudiés chez les femmes atteintes d'incontinence d'urgence. Ces médicaments agissent en améliorant la capacité de la vessie à retenir l'urine et en allongeant, par conséquent, l'intervalle entre les visites « urgentes » aux toilettes.

Le mirabégron (Myrbetriq®) (13-16; 19; 20) et le solabégron (21) sont des médicaments plus récents et ont été conçus pour résoudre l'incontinence urinaire d'urgence sans causer d’inconvénients gênants. Cependant, peu d'études cliniques ont examiné ces médicaments. Les recherches futures nous aideront à en savoir plus sur l'innocuité à long terme du mirabégron et du solabégron.

Médicaments pour l'incontinence urinaire de stress

Santé Canada et la FDA n'ont pas encore de médicaments approuvés spécifiquement pour l'incontinence de stress (2). À ce jour, la recherche sur les médicaments ou les hormones utilisées chez les femmes souffrant d'incontinence de stress est limitée (peu d'études avec un petit nombre de patients) et montre qu'ils ne sont pas bénéfiques.

En Europe et aux États-Unis, certains spécialistes utilisaient la duloxétine (un antidépresseur) pour traiter les femmes souffrant d'incontinence de stress. Cette pratique devrait cesser en raison du potentiel d'effets secondaires et des études qui ont montré très peu d'avantages. Dans plusieurs essais cliniques, la duloxétine n'améliorait les symptômes de l'incontinence que chez une femme sur treize. En outre, ces études ont montré qu’une femme sur huit a cessé de prendre ce médicament en raison des effets secondaires intolérables (3). À l'heure actuelle, les lignes directrices cliniques ne recommandent pas l'utilisation de la duloxétine pour les femmes atteintes d'incontinence de stress (22; 23).

Il y a quelques études qui ont utilisé des hormones, à savoir des œstrogènes sous forme de crème ou de comprimés, pour traiter l'incontinence de stress. A ce moment, il n'y a pas suffisamment de preuves scientifiques pour conclure avec confiance que l'oestrogène topique est efficace et sûr pour la plupart des femmes (3). Actuellement, les lignes directrices cliniques ne recommandent pas l’utilisation d'œstrogènes topiques pour traiter l’incontinence de stress.

Quelles sont les choses importantes à savoir sur les médicaments et l’incontinence urinaire ?

Il faut se rappeler que les médicaments ne sont pas exempts de conséquences et qu'ils augmentent toujours notre risque d'effets secondaires indésirables. Tout d'abord, les femmes qui veulent de l'aide avec leurs problèmes d'incontinence devraient chercher à faire des changements de style de vie tels que faire plus d'exercice et perdre le poids en excès. Plus tôt nous adoptons ces comportements sains au cours de notre vie, mieux nous nous porterons en vieillissant (1). Garder ces comportements sains est une clé du succès quand on est aux prises avec l'incontinence. Toutefois, pour certaines femmes, les changements de mode de vie ne suffisent peut-être pas et elles voudront discuter de l’utilisation de médicaments pour gérer leur incontinence. Si vous envisagez de demander à votre médecin l’utilisation de médicaments, soyez préparée avant de le consulter. Les femmes devraient s’informer sur les avantages spécifiques, les inconvénients et les coûts des médicaments. Ensemble les femmes et leurs médecins peuvent faire le meilleur choix et sélectionner l’équilibre optimal entre les avantages et les inconvénients potentiels des médicaments pour le traitement de l’incontinence.

Quel est l'essentiel sur ce problème de santé ?

Si vous avez des problèmes avec des fuites d'urine, sachez que vous n'êtes pas seule ; beaucoup de femmes souffrent d'incontinence urinaire. Il n’y a aucune honte à discuter de ce problème avec votre médecin ou un professionnel de l’incontinence (un infirmier, un kinésithérapeute). Le véritable dommage est d'ignorer l'incontinence. Les traitements non pharmacologiques, tels que les changements de style de vie sains ou des exercices du plancher pelvien, devraient être le premier choix. Une fois que vous commencez à adopter des comportements sains, s’en tenir à ces bonnes habitudes vous servira bien à long terme.

Il n’y a actuellement aucun médicament efficace chez les femmes atteintes d'incontinence de stress. En revanche, les femmes souffrant d’incontinence d'urgence ont des preuves suffisantes que plusieurs médicaments sont utiles. Huit médicaments sont disponibles et les femmes peuvent prendre des décisions éclairées avec leurs médecins. Nous vous « incitons » de prendre en compte l’équilibre entre les avantages et les inconvénients pour chacun des huit médicaments disponibles et pour prendre des décisions  informées sur le traitement après des discussions avec des professionnels de l’incontinence.


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Références

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