Septembre est le mois de la sensibilisation au cancer de la prostate

Le mois de la sensibilisation au cancer de la prostate est l'occasion de sensibiliser et d'éduquer les Canadiens sur le cancer de la prostate, notamment sur les facteurs de risque et les options de traitement. Au Canada, on estime qu'un homme sur neuf recevra un diagnostic de cancer de la prostate au cours de sa vie. Il s'agit du cancer non cutané le plus diagnostiqué et de la troisième cause de décès par cancer chez les hommes.

On pense qu'à tout moment, jusqu'à 25 % des hommes sont affectés par des problèmes urinaires, à un degré ou à un autre. Avec l'âge, les risques d'éprouver et de subir des symptômes augmentent considérablement. L'une des causes les plus courantes d'une obstruction de la vessie est l'hypertrophie de la prostate. Cependant, les symptômes urinaires peuvent aussi être causés par un cancer. Supposons que vous éprouviez des symptômes, notamment des difficultés à uriner, que vous uriniez trop souvent ou que vous trouviez que vous vous levez fréquemment la nuit pour uriner. Dans ce cas, vous voudrez peut-être parler à votre professionnel de soins de santé à propos des tests et des options de traitement.

Le test sanguin de l'antigène prostatique spécifique (APS) est l'un des outils de dépistage du cancer de la prostate les plus utilisés. Il vérifie la présence d'une protéine produite par les cellules de la prostate. Les avantages du dépistage du APS ne sont pas constants. Il peut également produire des faux positifs (par exemple, un résultat indiquant la présence d'un cancer de la prostate alors que ce n'est pas le cas) qui peuvent entraîner d'autres préjudices, notamment des tests supplémentaires (tels que des biopsies) qui ne sont peut-être pas nécessaires. Cela peut également entraîner un surdiagnostic, un surtraitement et des complications, comme l'incontinence et les troubles de l'érection. Les experts sont divisés quant à la nécessité de passer le test. De plus en plus de preuves montrent que les petits avantages associés au dépistage de l'APS ne l'emportent pas sur les inconvénients potentiels liés aux tests supplémentaires et aux traitements inutiles.  

La décision de se faire dépister pour toute maladie, y compris le cancer de la prostate, doit être prise en pesant le pour et le contre, ainsi que les facteurs de risque et les préférences personnelles, en collaboration avec un professionnel de la santé. Les outils d'aide à la décision pour les patients, souvent disponibles sur différents supports (imprimés, vidéo et Internet), peuvent être utiles pour votre apprentissage et pour éclairer les discussions avec un professionnel de la santé. Cela peut rendre le processus décisionnel moins accablant et vous aider à y voir plus clair.

Pour en savoir plus sur le cancer de la prostate, les options de dépistage, et accéder aux outils d'aide à la décision qui pourraient vous être utiles, consultez nos ressources ci-dessous.


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