Pauvreté

On peut témoigner du lien entre les travailleurs pauvres et les sans-abri dans les foyers d’accueil qui hébergent un nombre considérable de travailleurs salariés à plein temps. Il existe deux facteurs qui contribuent à la croissance de la pauvreté au Canada : 1) l’érosion des opportunités d’emploi dans de grands segments de la population active, et 2) le déclin de la valeur et de la disponibilité de l’aide gouvernementale en temps de crise. Très souvent, les personnes qui vivent dans la pauvreté ne peuvent pas se payer un logement, de la nourriture, des services de garderie, des soins de santé et une éducation. Des choix difficiles doivent être faits lorsque des finances limitées ne couvrent que certaines des nécessités de la vie, et souvent, c’est le logement qui doit être sacrifié en premier, car il absorbe une grosse portion du revenu.

.L’opinion du public et les politiques gouvernementales à l’égard de la nature et des causes de la pauvreté ont tendance à osciller entre deux positions. Premièrement, la pauvreté est souvent perçue comme faiblesse chez des individus qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas) accomplir ce qui est exigé pour entretenir une vie raisonnable. Dans cette perspective, la pauvreté est souvent vue comme un échec moral. Les mesures prises pour offrir du soutien additionnel aux personnes pauvres sont vues comme un encouragement au manque d’initiative et une aide qui ne fait qu’empirer le problème. Une autre perception evoit la pauvreté comme issue principalement des injustices structurelles de l’économie et de la société , et , et comme étant le résultat de facteurs (manque de travail, faible revenu et discrimination) qui sont hors du contrôle de l’individu. De ce point de vue, des changements structurels à l’économie et des soutiens aux familles et individus sont requis afin d’éliminer la pauvreté.